Connue du grand public pour ses illustrations de presse, Carlotta est aussi céramiste. C'est cette autre facette qu'elle présente à partir du 15 septembre au Château de Perdiguier, parmi les peintures et rouleaux de calligraphie d'Elli Ranché.
Parisienne née à Lyon, dessinatrice, Charlotte Chesnelong, dite Carlotta a essaimé ses filles longilignes et mutines dans les magazines et la publicité, en France et à l'étranger : Elle, Figaro Madame, Vogue Hommes, Enfant Magazine, Version Femina, Spur Japon, ou encore le magazine américain Mademoiselle.
Formée à la mode au Studio Berçot avant d'y enseigner elle-même, elle débute très tôt l'illustration.
Curieuse, toujours un calepin dans la poche, présente à tous les défilés de mode des années 80, puis le soir au Palace, elle croque les parisiens, les touristes, les chiens de Barbès, les beaux quartiers.
Enfant, déjà très manuelle, elle s'adonne à la poterie. Une discipline jamais interrompue, en parallèle de son travail d'illustratrice. Une passion.
Carlotta cultive un lien particulier avec notre région, pour être marié à Philippe Chesnelong, vigneron à Valros, près de Pézenas - Domaine Les Creisses -.
Son talent d'illustratrice imprègne son travail de céramiste, avec des thèmes renouvelés au gré des saisons, à l'instar des créations de mode. Assiettes, vases, coupes sont ainsi gravés et peints d'oiseaux et d'insectes, champignons, mots et citations, et... des fesses.
Grâce à son art, Carlotta entend égayer le quotidien avec un regard de petite fille.
La maladie de Charcot n'a pas entamé son enthousiasme, appréciée de tout son quartier, elle continue d'aller quotidiennement à son atelier en scooter électrique, et milite pour une meilleure accessibilité pour tous dans les lieux accueillant du public.
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